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Tour à tour folk/pop ou electro/pop, Garciaphone tutoie immédiatement The Notwist,Elliott Smith, Grandaddy ou Girls In Hawaii… "Oué, toujours plus" me direz-vous, mais il s’agit là de la plus stricte vérité, il n’y a qu’à écouter le premier EP du monsieur (Everyone Goes Home In October), jeter une oreille sur son site myspace ou assister à l’un de ses impeccables concerts pour s’en convaincre !

Fort d’une expérience dans divers projets musicaux (le musicien se cachant derrière le nom de Garciaphone a même à son actif une tournée américaine avec un autre groupe !), Olivier Perez écrit avec une facilité qui parait déconcertante de petites merveilles portées par des mélodies aériennes, des arrangements aussi minimalistes que classieux (guitares sèches, mélodica, boites à rythmes… ) et une voix doucement mélancolique. Les morceaux fonctionnent immédiatement, qu’ils soient la résultante d’un épatant mélange folk/pop (les bouleversants et accrocheurs The movies end, Robinsons, The strongest reed, Hurt lullaby) ou d’une rencontre au sommet entre électro, pop et folk (le sidérant tube addictif intitulé Tornadoes). Ce dernier titre – qu’on jurerait sincèrement écrit par les génies de The Notwist – pourrait permettre une reconnaissance nationale (voire plus) à Garciaphone tant il est catchy, concis, direct et positivement entêtant.

Bref, les compositions de ce jeune clermontois ont la classe des grands songrwriters et réussissent à fréquenter les mêmes cimes que leurs illustres aînés.


RDV Vendredi 5 Nov. au Caveau des Augustins à 22h!


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