La Souche Rock, Concerts et Live Musique




Jeudi 8 Decembre/// The MAGNETIX/// 20H30///KIXKIL

En partenariat avec la galerie du Second Jeudi (Quai des Corsaires)
18h VERNISSAGE de l'expo d'Olivier PAULIN :RIPOLIN, RIPOLINADE

20h30 CONCERT au KixkilThe MAGNETIX
Dans la forme, on est tout près des White Stripes. Voyez ? Le genre duo Homme / Femme – Guitare / Batterie. Dans le fond, c’est un rock garage à la Seeds qui l’emporte largement. Et puis, il y a aussi un petit côté Rita Mitsouko, avec Monsieur-Madame à la ville comme à la scène. Mais gardons nous de multiplier les comparaisons, le groupe palois exilé à Bordeaux dispose de ses propres arguments : ce qu’ils produisent est original tout en s'inspirant nettement des années 60 et de tous ces groupes Garage chers à Nuggets. Déjà sur le maxi éponyme de 2005, le son y était crade et ravagé. Un an plus tard, en amuse gueule, Magnetix sort en 2006 l
e single « Motard » dédié au film de série Z « Wild Angels » avec Peter Fonda et Nancy Sinatra. Un positionnement radical qui ne s’arrange pas avec l’album de 2007. Comme si l’underground était un art de vivre. Mieux que cela avec l’album à sortir début 2009 qui ronfle et crache un son crade et distordu comme peu de groupe ose le faire en ce bas monde. Le rock est ici nettoyé au Karcher. "Retrofuturiste" comme explique leur label Born Bad Records pour "Drogue électrique", leur dernier opus en date édité en 2011. (Rock Made in France)

Vendredi 9 Decembre/// La Seconde Méthode + The
Waxmen Project/// 21H00///Caveau des Augustins



De loin, pousse un chant, âpre, serré, long, limpide, une mélopée, un cri peut-être, haut perché et bas dans les tréfonds. Sûr que ces mélodies-psalmodies font fleuve et transportent des choses dites vieilles comme ce pauvre monde qui nous entoure.

Abakar Adam Abaye, le Tchadien, comme on dirait l’Etranger, l’Autre, le porteur de chant ouvre la voie à des démons, au milieu de tous les magmas musicaux. A leur carrefour, s’aiguise un son, une vague intempérique, une voix de guerrier traditionnel allant du fragile au tonitruant. Qu’on la laisse croître et nous entendrons une musique intense jusqu’à ce que nos sueurs se mélangent avec le sable.

Un univers où la transe épileptique côtoie un vaste combo à l’énergie brute et sans concession, une rythmique tribale, comme une musique de guérison, quelque chose qui soigne, qui arrache en direct les maux enfouis jusque là.


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